4 fléaux qui menacent nos aînés (1/2)
Assurément, chaque étape de la vie est assortie de ses propres défis. Et l’avancée en âge ne fait pas exception à la règle. C’est aujourd’hui quelques 17,5 millions de seniors qui sont confrontés chaque jour aux vicissitudes d’un quotidien parfois éprouvant. Car nos seniors sont fragiles. Malgré leur nombre toujours croissant, leurs besoins ne sont pas toujours pris en compte. Et il n’est pas rare de les voir mis au ban d’une société qui valorise la jeunesse avant toute autre qualité. Difficultés financières, isolement, dépendance ou idées noires sont alors le lot de beaucoup. Et peuvent avoir des conséquences dramatiques ; allant jusqu’au suicide. Dès lors, focus sur les fléaux qui guettent nos séniors et viennent assombrir ce qui devrait pourtant être l’âge d’or de nos conditions humaines …
La solitude
Les chiffres sont formels : près d’un quart des Français âgés de 75 ans et plus sont concernées par l’isolement. Ce qui constitue environ 5 millions de personnes et dénote une réelle souffrance sociale. Voire une véritable défaillance. En effet, la société d’antan a de tout temps accordé aux aînés une place spécifique et honorifique. Laquelle est particulièrement visible dans le cadre de la société antique où le privilège des âges va de pair avec la sagesse. Et permet l’acquisition d’un statut bien spécifique, assorti de considération. Or, si cette vision de la vieillesse a si longtemps perduré ; il s’avère qu’elle est aujourd’hui mise à mal par les mœurs modernes. De nos jours, nombre de personnes âgées sont seules ; éloignées de leurs proches partis dans d’autres villes pour trouver du travail ou ayant simplement choisi de changer de région. Certaines d’entre elles vivent en outre dans des coins isolés ; ce qui implique qu’elles ne peuvent facilement se mêler à la vie sociale de la communauté locale et demeurent désespérément seules. L’on parle alors de mort sociale ; une calamité contemporaine.
La dépression
Corollaire nécessaire de la solitude, la dépression est sans nul doute l’une des plus grandes plaies associées à la vieillesse. A cela plusieurs raisons. L’isolement précité bien évidemment. Mais la paupérisation est également en cause. De même que le deuil d’êtres chers, malheureusement fréquent à cet âge-là. Cette confrontation à la mort de ses proches s’avère particulièrement éprouvante et nous renvoie alors à l’idée de notre propre mort. Ce qui peut générer une réelle anxiété. Mais le pire survient lorsque la personne âgée perd le compagnon d’une vie. Celui qui a été, parfois durant de très longues années, le pilier sur lequel l’on s’est appuyé(e) et construit(e). Ce deuil-là est particulièrement difficile à faire et génère un réel désintérêt pour la vie quotidienne. Sans perspectives, le senior ne devient alors plus que l’ombre de lui-même. Et il est important qu’il soit pris en charge le plus rapidement possible pour que les choses ne s’aggravent pas davantage …
Cela dit, ce ne sont malheureusement pas les seules difficultés contre lesquels nos aînés doivent lutter. Ainsi, rendez-vous très prochainement par ici pour en savoir plus.
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.